en arriére des pages fermées
de ta magazine.
Tu crois en mon amour aussi sûrement
que les étés rapides de ton âge
se dépêchent à te dire autrement.
Le temps tient notre destin en son grand ressort
si nous nous rencontrions ou non, si sur le balancier
d'aujourd'hui ou dans le mécanisme monté à rubis du futur.
Ma cherie, tu m’as besoin et ton besoin
sculpte une niche dans tes chagrins pour mes traits
finement ciselés et mes yeux bleus et aphrodisiaques.
Oh Ange, tu scrutes par l’incertitude
d’un idéologie pour voire mon visage
dans une toile des roses.
Tu crois en mon amour
aussi sûrement que mon désir
te permet à le faire.
Tu crois
en l'histoire illustrée de ma vie
(qui te raconte des mensonges).
Oh Ange, sous mon apparence je suis
Ethel, l'astronaut qui griffe à ses oreilles
par ses pattes fines.
© BH, 1972
Un petit quelque chose des archives. En particulier, à partir de 1972. J'ai écrit ceci en français à Londres et plus tard (la même année) je l'ai traduit en anglais. Je vous en prie, pardonne-moi, pour les exuberances de jeunesse! Et pour mon tendance vers le (ou, peut être, la) surrealisme. C' était une disposition de l'âge!
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